« Qui ne dit mot consent »!

Hier j’essayais de lire un article publié sur un blog, le sujet étant la critique de l’ouevre de Judi REVER « in praise of blood ». Dès le départ on sait en quoi s’en tenir, l’auteur commence par dire que Judi REVER est négationniste comme Pierre PEAN. L’auteur omet sciemment de rappeler que Pierre PEAN a gagné les deux procès (première instance et cour de rappel) contre entre autres l’association Ibuka.

Ensuite, je tombe sur des phrases extraites du livre : ce que l’auteur ne dit pas sur son blog c’est le contexte. Par exemple la page 106 relate les tueries de masse commis par le FPR au stade de Byumba en Avril 1994. Sortie de son contexte la phrase citée sur le blog peut paraître nier le génocide. …Je dois avouer que je ne suis pas aller au bout de l’article.

La propagande du FPR va de plus en plus loin, hier je pensais que le combat sera de se battre pour que le Rwanda mette en place un lieu, une date pour pouvoir commémorer aussi victimes hutues. C’était sans réaliser que évoquer les victimes hutues, implique forcément l’existence de leurs bourreaux et qui dit bourreaux dit aussi individus qui doivent répondre de leurs faits face à la justice. De ce fait, ils font tout pour ne pas que l’on évoque les crimes qu’ils ont commis.

La conséquence est que quiconque ose parler de ces crimes, les propagandistes du FPR feront une campagne contre lui à coup de négationniste, ou complaisance avec l’ancien régime de Habyarimana ou du gouvernement intérimaire.

Mais le cas Pierre PEAN est l’exemple que quand on ne fait que relater la réalité et que l’on se base sur des faits, une justice juste tranchera dans la faveur de la vérité et des faits.

Aujourd’hui, il existe des rapports des Nations-Unies, des enquêtes et des témoignages qui prouvent bien que le FPR a commis un génocide des hutus du Rwanda. Bien-sûr évoquer ce génocide n’est vraiment pas nié le Génocide des Tutsis du Rwanda en 1994.

Alors même pas peur d’être taxée de négationniste car je ne le suis pas. #kwibuka24, #kwibukabose

Alice Mutikeys