Quelle place accordons-nous au pardon dans nos vies ?

Dans des sociétés au sein desquelles des victimes deviennent des bourreaux et des bourreaux des victimes. Le pardon devrait être la piste centrale de réflexion pour atteindre la réconciliation.

Le pardon comme la victime qui se pardonne,

Le pardon comme le bourreau qui se pardonne.

Le pardon comme le bourreau qui devient victime qui se pardonne.

Le pardon comme la victime qui devient bourreau qui se pardonne.

Le pardon comme accepter que chaque personne est humaine.

Le pardon comme accepter que chaque personne a des faiblesses.

Le pardon comme chaque personne qui s’auto-diagnostique.

Le pardon comme le trait d’union pour réconcilier ce qui semble être impossible à faire.

Le pardon n’est pas l’oubli.

Le pardon est une forme de lâcher-prise.

Celui qui a pardonné avance avec un cœur léger.

Celui qui a pardonné avance avec un poids moins à porter.

Le pardon pour rompre le cercle vicieux : je suis victime, je deviens bourreau et donc je crée des victimes.

Le pardon comme un effort surhumain qui est attendu de chaque personne.

Le pardon comme le chemin vers l’apaisement des cœurs meurtris.

Le pardon comme un vecteur de l’amour.

Le pardon comme un don de soi.

Celui qui ne se pardonne pas ne peut pas pardonner aux autres.

Je me pardonne et donc je vous pardonne.

Tu te pardonnes et donc tu nous pardonnes.

C’est souvent quand l’on se pardonne que l’on pense à demander pardon aux autres.

Le pardon ne vient pas des autres, mais de nous.

Le pardon est la miséricorde en nous!

Alice Mutikeys