Ici, il s’agit de se poser quelques instants sur la destinée. Notre histoire est-elle écrite d’avance ? Certainement pas car chacun pourra juste se laisser porter par la vie, renoncer à agir voire laisser la fatalité ou le cynisme remportent.
L’univers nous aide –t- il ? En nous envoyant des signes mais que seule une minorité voit. Suis-je bien ou mal né ? Question légitime face aux inégalités de la vie.
Ici, la notion de bien ou mal naître m’interpelle. Elle dépend en effet profondément des croyances collectives, plus précisément de la pensée dominante. (Il y a quelques mois, au moment des attentats à Paris, nous évoquions ces événements, notamment de l’enfant ou nourrisson qui s’en est sorti, mais en perdant ses deux parents. Et là, une personne avec laquelle nous discutions nous dit, le pauvre sa vie est foutue !). En effet dans la pensée dominante il y a des fortes chances qu’un enfant d’une « bonne famille », de préférence avec « ci ou cela » va s’en sortir. Pour le reste, ce sera au petit bonheur la chance. J’ai tendance à penser que c’est cette pense dominante s’auto entretient. En enfermant des individus dans des cases, on condamne un grand nombre d’entre eux à se conforment à ces cases.
Notre environnement influe beaucoup sur notre avenir. Il nous façonne, il nous donne ou non la définition du bien ou du mal, du succès ou de l’échec, nos croyances et comportements collectif.
Ce qui permet à chaque individu de contrebalance son héritage collectif est le libre arbitre, En effet c’est par lui que nous infirmons ou confirmons notre adhérence au collectif.
Je ne vais pas beaucoup m’attarder sur le libre arbitre (ce n’est pas mon sujet préféré).
La vie serait simple si en effet seuls le destin et le libre arbitre la définissait.
Plus je vieillis, plus je remarque l’existence d’une force supérieure, intervention céleste ? Dans la vie de tous les jours et selon la croyance de chacun, on va parler du hasard, de la chance ou de Dieu, pour expliquer ce qui échappe à la logique humaine ou aux faits.
Il y a quelques années je lisais un livre « la prophétie des Andes » : on y apprend un certain nombre des révélations et dont la première qui suppose que « qu’un individu a la première révélation lorsqu’il prend conscience des coïncidences dans sa vie ».
Intéressant « conscience des coïncidences dans sa vie ». Sans raconter ma vie, c’est fou à quel point, je n’ai tendance à ne faire que des rencontres impromptues et qui s’avèrent (toujours avec un décalage dans le temps) déterminantes (sans que j’aie sollicité leur intervention). Comme s’il y avait un chef d’Orchestre qui donnait le tempo.
Ici, on parle de la capacité de l’être humain à être à l’écoute de son subconscient ou de l’univers. Notre capacité à voir ou palper l’invisible. Il semblerait que notre mode de vie est très déterminant sur cette capacité. Dans la bible, il est écrit (je pense que la citation bien que biblique peut parler aux non croyants) « heureux les pauvres de cœur car le Royaume des Cieux est à eux ». Nous devons (re)devenir simples et humbles pour accéder à cette capacité.
Si nous embuons notre esprit avec des substances toxiques, ma définition très personnelle de la toxicité étant l’excès, nous ne pouvons pas communiquer avec l’univers. Par exemple quand on se couche à 3h du matin en ayant consommé de l’alcool, on peut juste savoir que la journée du lendemain sera dédiée à rattraper la fatigue…de même si on passe son temps à intriguer, comploter ou autre. On perd l’occasion de se poser et entre en contact avec soi-même.
Etre capable de communiquer avec l’univers, interpréter les signes que l’intervention divine nous envoie afin de prédire le futur, voilà ce que je pense être le sixième sens. J’ai tendance à penser aussi qu’il est à la portée de tout le monde. Pour les uns, il est innée et ils entreront en contact avec facilement. Pour les autres, un travail sur soi sera nécessaire. On peut aussi vivre pleinement sa vie sans !
Alice Mutikeys