Une des définitions de la résilience est « la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile ou génératrice de stress ».
Dans un autre ouvrage j’ai lu aussi que pour les individus qui ont traversés des grandes épreuves comme la seconde guerre mondiale ou un génocide, c’est au bout de la troisième génération que la résilience sera atteinte.
C’est croire alors qu’une majorité des rescapés rwandais, nous n’avons pas complétement guéris, nous portons en nous ce mal ou souffrance invisible, nous risquons de le transmettre à la génération suivante.
J’ai l’impression que l’Histoire rwandaise est prisonnière des enjeux politiques, judiciaires et des acteurs dont la motivation est leur notoriété publique que de réellement comprendre ce qui s’est passé. C’est alors très difficile d’avancer dans ce contexte.
La première année de mon site était axée sur l’injustice que je voulais exprimer. Je vais opérer un changement pour axer mes textes sur les victimes.
Je crois profondément que la solution rwandaise viendra de nous les Rwandais, cela passera par un auto-diagnostic de ce qui ne vas pas bien dans notre société, par la compréhension des racines qui ont engendré des violences cycliques au Rwanda.