Prises en étau dans la cohue, elles se font bousculer ou font face aux critiques d’avoir choisi une heure d’affluence.
Un bienfaiteur envoyé par le ciel leur tend la main en leur offrant une aide inespérée.
- Une poussette qui décolle dans les airs, résolvant au passage la difficile équation de la maman
- Une petite fille que cet inconnu porte pour lui faire monter ou descendre les escaliers
- Cet étranger qui se lève précipitamment pour laisser la place à cette femme enceinte.
Ce sont les exemples qui m’ont le plus touchés. Le dernier geste est arrivé aujourd’hui au moment où je m’y attendais le moins, au moment où je n’en avais vraiment pas besoin.
Il était vraiment beau ce geste. Il m’a laissé surprise et envahie par un mélange d’émotions, je me suis souvenue du nombre de fois où les gens ont détourné leur regard de mon énorme ventre pour ne pas me laisser la place.
J’en parle dans ce billet pour rendre hommage à ces bienfaiteurs. La plupart noirs ou arabes, ils ont souvent une allure ordinaire. C’est la galanterie du coeur, la galanterie africaine : la bienveillance.
On dit souvent que le bonheur vient des petits choses, il suffit juste d’ouvrir les yeux pour les voir. Pour finir ma journée en beauté, je pense à ce proverbe chinois qui dit « sourit un instant, cet instant t’appartient ». Il n’y a plus qu’à….
Alice Mutikeys
Effectivement les petits bonheurs peuvent apparaître dans les gestes du quotidien.
Merci de nous le rappeler
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